On trouvera, en fichier attaché :
1. Une lettre du Ministre de l’écologie au préfet de région lui rappelant que :
« [...] plusieurs associations dont il soutient l’ intervention, s’interrogent sur la pertinence de la localisation choisie pour ces projets, craignant qu’ils menacent l’intégrité du site naturel de la Nerthe, constituent un prélude à son urbanisation, et, pour le projet de stockage de déchets, dégradent la ressource en eau. En particulier, le stockage de containers dans un milieu naturel paraît a priori inapproprié quand on considère l’importance du foncier détenu par le GPMM sur son site de Fos-sur-Mer. »
Et lui ordonnant :
« En conséquence, je vous prie de bien vouloir me préciser les suites que vous envisagez de donner à ces dossiers. Il me paraît essentiel que les décisions que vous arrêterez soient compatibles avec la protection de ce milieu naturel et de ces paysages remarquables, qu’il convient de préseNer de tout mitage, avec la prise en compte de tous les enjeux environnementaux dont la préservation de la ressource en eau, ainsi que, pour ce qui concerne le projet d’échangeur, avec les règles en vigueur pour un raccordement sur le réseau autoroutier national, notamment en matière de sécurité. »
Notre rencontre, à Paris, le 26 juin 2013, avec la Ministre de l’écologie, lourdée peu après, ne fut donc, peut-être, pas inutile puisque le message semble avoir été passé à son estimable successeur.

2. Une nouvelle LRAR de FARE Sud au Préfet 13, que l’on peut corréler à la lettre ministérielle, lui rappelant que notre recours gracieux du 28 juillet 2011, relatif à son arrêté du 30 mai 2011, menant à la disparition du Lac de la Nerthe, par comblement par des déchets, est toujours en suspens puisque nous fut promise une expertise complémentaire par la DDTM (direction départementale des territoires et de la mer), expertise toujours en cours. Lui signalant que des vidures viennent d’être déversées dans le Lac, menaçant peut-être les nappes phréatiques sous-jacentes, nous lui laissons sous-entendre que nous pourrions, s’il ne venait à résipiscence, entrer rapidement en contentieux juridique assez facilement gagnable.